Pierre BAUBET-GONY (1934-1997)
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a travaillé avec Guy Lasson, Marguerite Long et Tony Aubin. Ayant conquis tous les honneurs au Conservatoire de Marseille, il obtient les plus hautes récompenses à l'école Marguerite Long-Jacques Thibaud. D'illustres salles de concerts parisiennes et de proche banlieue l'accueillent (salle Cortot, salle Gaveau, théâtre Essaïon, théâtre Sylvia Montfort, Espace Pierre Cardin, Palais de la Découverte, théâtre du Lucernaire, Festival de Sceaux, Semaine du piano de Fontenay-aux-Roses, .).
Chaque été, il regagne sa Provence natale pour une série de concerts (Marseille, Aix-en-Provence, Cassis, Ansouis,.), tout particulièrement au Château de Lourmarin qui abrite la Fondation Laurent-Vibert (Académie d'Aix-en-Provence) destinée à promouvoir de jeunes artistes et dont il fut lui-même pensionnaire en 1955.
Il participe également à de nombreux concerts et festivals à l'étranger (Londres, Heidelberg, Wiesloch, Nuceloch, Südliche Bergstrasse, Kinshasa, Moscou, .). Parallèlement, il professe au conservatoire du XVè  et XVIè arrondissement de Paris ainsi qu'à celui de Fontenay-aux-Roses depuis leurs fondations.
Il fut, depuis 1982, Président-Fondateur de l'Académie de Lourmarin de Provence dont il était le Directeur Artistique.Pour le rayonnement de son Académie, il reçoit en 1984 la Médaille Vermeil de la Société d'Encouragement au Progrès.
Il fonde en 1991, le Concours national de piano qui porte son nom.
Compositeur, Pierre BAUBET-GONY nous a laissé une œuvre extrêmement riche où les pièces pour piano occupent une place privilégiée : œuvre pour piano seul (Sonate-fantaisie « Provence », Quatre Préludes de concert « à la mémoire de Rachmaninoff », Deux Poèmes, Trois Elégies « pour la mort d'une enfant », Hadron, Jardin imaginaire, Ultima voce .), pour piano à quatre mains et pour deux pianos (Sonatine, Capriccio), ainsi que deux concertos pour piano et orchestre.
Pour son instrument, il écrit également de nombreuses pièces pour enfants.Il compose également un Trio pour piano, violon et violoncelle et plusieurs œuvres pour orchestre à cordes.
Fasciné depuis toujours par la pureté absolue de la voie humaine, il travaille sur un livret de son ami Jean Astier, à l'écriture d'un opéra, Cosmeros, que sa mort, le 5 janvier 1997, ne lui permet pas d'achever.